Picturesque Quebec, By James Macpherson Le Moine










































































































































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prevenu sera force de convenir qu'on y fera construire des vaisseaux avec
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Tout Esprit Non Prevenu Sera Force De Convenir Qu'on Y Fera Construire Des Vaisseaux Avec Plus D'economie Que Dans Les

Ports de France, toutes les fois qu'on ne confondra pas d'autres depenses avec celles de la construction. D'ailleurs, il est

Important qu'il y ait a Quebec un certain nombre de charpentiers et de calfats; il en manque aujourd'hui, malgre ceux que le Roy entretient; et lorsque les particuliers en ont besoin au printems, ils n'en trouvent point; un calfat se paye six francs pour une maree. J'avoue qu'alors tous les travaux de cette espece sont presses; mais ordinairement un charpentier gagne trois a quatre francs par jour avec les particuliers. Independamment de l'interet des particuliers, les vaisseaux qui viennent a Quebec, ont quelques fois besoin d'un radoub, et dans le nombre des navires marchands, il y en a toujours quelqu'un qu'il est necessaire de radouber par des accidents arrives dans la traversee. Si le Roy faisoit cesser ici la construction de ses vaisseaux, tous les ouvriers qui y sont employes seroient forces d'aller chercher du travail ailleurs.

Enfin, on a besoin en Canada de petits batiments pour les postes de la peche, pour le commerce de Quebec, a Montreal, pour le cabotage de la riviere, pour la traite a Gaspe et a Louisbourg; et cette partie de la construction est si fort negligee ici, que les Anglois de ce continent fournissent une partie des batimens pour la navigation dans l'interieur de notre Colonie. Ce n'est pas que leurs bois sont meilleurs, ou leurs batimens mieux construits que les notres, mais ils les donnent a meilleur marche. Aussi voyons-nous dans toutes nos places maritimes des navires marchands construits dans la Nouvelle-Angleterre.

Loin donc de prendre le parti d'abandonner la Construction royale, parti prejudiciable a la Colonie, et j'ose dire a l'Etat, il seroit necessaire non-seulement que le Roy continuat a faire construire des vaisseaux en Canada, mais encore qu'il encourageat des entrepreneurs pour la construction de batimens marchands. La gratification de vingt francs par tonneau, accordee aux particuliers qui feroient passer en France des batimens construits en Canada, ne suffroit pas aujourd'huy pour les engager a cet egard dans des entreprises d'un certaine consideration; la main d'oeuvre est hors de prix, et les entrepreneurs seraient forces de faire venir de France les voiles, cordages et autres agres.

Il faudroit, independamment de la gratification, que le Roy fit passer a Quebec une partie de ses agres, et qu'il les donnat aux entrepreneurs a un prix raisonnable: il faudroit en outre qu'il leur procureroit un fret pour les batimens qu'ils envoyeroient en France, et il le leur procureroit en ordonnant qu'on recut dans ses ports les planches, bordages, merrains, plancons de chene, matures et autres articles de cette espece, dont ces batimens seroient charges, au meme prix qu'il les paye aux fournisseurs qui tirent tous ces articles de l'etranger; en prenant ces mesures, le Canada fourniroit les batimens necessaires pour le commerce interieur de la Colonie, dispenseroit la France d'avoir recours aux Anglois pour les navires qui manquent a son commerce en Europe, et que les Anglois construisent dans le meme continent ou nous avons de si vastes possessions; les matures du Canada, estimees autant que celles que nous tirons du Nord a grands frais, ne seroient pas pour nous en pure perte; ces exploitations devenant considerables, faciliteroient la culture des terres, en desertant des cantons qui, peut-etre, ne le seront jamais; enfin cette construction, etablie sur le pied ou on le propose, couteroit sans doute, au Roy; mais cette depense, sagement economisee, feroit partie de celles que nous avons dit etre necessaires pour la balance du commerce de cette Colonie avec la France."

I have furnished elsewhere, a sketch and a tabular statement showing the gradual progress in ship-building, under French Rule and under English Rule, from 1787 down to 1875. - Vide QUEBEC PAST AND PRESENT, page 434-9.

[See page 219.]

THE CONQUEST OF NEW YORK.

"Louis XIV," says Parkman, "commanded that eighteen thousand unoffending persons should be stripped of all they possessed, and cast out to the mercy of the wilderness. The atrocity of the plan is matched by its folly. The King gave explicit orders, but he gave neither ships nor men enough to accomplish them; and the Dutch farmers, goaded to desperation, would have cut his sixteen hundred soldiers to pieces." [342]

"Si parmy les habitans de la Nouvelle-York il se trouve des Catholiques de la fidelite desquels il croye se pouvoir asseurer, il pourra les laisser dans leurs habitations, apres leur avoir fait prester serment de fidelite a Sa Majeste.... Il pourra aussi garder, s'il le juge a propos, des artisans et autres gens de service necessaires pour l'a culture des terres, ou pour travailler aux fortifications, en qualite de prisonniers.... Il faut retenir en prison les officiers et les principaux habitans desquels on pourrat retirer des rancons. A l'esgard de tous les autres estrangers (ceux que ne sont pas Francais), hommes, femmes et enfans, sa Majeste trouve a propos qu'ils soient mis hors de la Colonie et envoyez a la Nouvelle Angleterre, a la Pennsylvanie ou en d'autres endroits qu il jugera a propos par mer ou par terre, ensemble ou separement le tout suivant qu il trouvera plus seur pour les dissiper et empescher qu en se reunissant ils ne puissent donner occasion a des entreprises contre cette Colonie. Il envoyera en France les Francais fugitifs qu'il y pourra trouver et particulierement ceux de la Religion Pretendue-Reformee (Huguenots) - (New York Col. Docs. IX 422)

Vide - Le Roy a Denonville, 7 juin 1689 le Ministre a Denonville, meme date, le Ministre a Frontenac, meme date ordre du Roy a Vaudreuil, meme date le Roy au Sieur de la Coffinere; meme date, Champagny au Ministre, 16 Nov. 1689

COPY OF THE EPITAPH PREPARED BY THE ACADEMIE DES INSCRIPTIONS AT PARIS FOR THE MARQUIS OF MONTCALM'S TOMB.

Leave was asked by the French Government to have the marble tablet, on which this epitaph was inscribed, sent out to Quebec, and granted by the English Government (Vide William Pitt's Letter, 10th April, 1761). This inscription, from some cause or other, never reached Quebec.

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